Taxis/T3P : Dernier schuss avant la reprise ?

Allégement des mesures de télétravail et dégel du tourisme font espérer aux taxis un printemps florissant. Si les taxis des stations de sports d’hiver bénéficient de l’engouement des vacanciers, ceux d’agglomération rongent leur frein en attendant le retour des vacances scolaires et les taxis conventionnés pour le transport médical s’arrachent les cheveux face à la gourmandise administrative de l’Assurance maladie.

Figurant pourtant sur la liste des entreprises impactées par la pandémie, les taxis sont à nouveau déçus de ne pouvoir accéder aux aides du gouvernement.

Toujours en mode anormal
Devant faire face aux impératifs de trésorerie malgré les espoirs de reprise de l’activité économique, nombreux sont les taxis – notamment d’agglomération ou de sites touristiques – déçus par les aides annoncées par le gouvernement qui laissent, une nouvelle fois, les taxis sur le bas-côté faute de critères d’éligibilité adaptés. Quant à l’aide DIPA allouée par l’Assurance maladie à ses partenaires de santé lors de l’arrêt d’activité durant les périodes de confinement, elle a certes pu soutenir la trésorerie de beaucoup d’entreprises de taxi, mais les fédérations constatent la multiplication des litiges au point que la FNDT a même engager une requête. Client exigeant, l’Assurance maladie rappelle désormais dans de nombreux départements l’obligation de reporter le kilométrage de la course sur la facture même si le ticket d’imprimante est fourni en justificatif. Une disposition en vigueur depuis 2018 mais que certaines CPAM commencent à contrôler. À noter que certains éditeurs de logiciels de facturation vont devoir s’actualiser ! Enfin, alors que le registre numérique le.Taxi a débuté son déploiement, la FNTI, l’UNT, la FNAT et l’UNIT ont adressé un courrier au ministre de la Transition énergétique et des Transports pour maintenir une période de rodage face à cette nouvelle obligation.

Coup de chapeau

Enlevé par un client chargé en gare de Tour (à 11 h du matin !) ce dimanche 13 février, gazé, frappé puis ligoté dans son coffre, un chauffeur de taxi a été sauvé in extremis par un collègue. En effet, rapporte La Nouvelle République, l’agresseur s’arrête à la station essence d’un supermarché de Blois où il aborde un taxi blésois en train de faire le plein pour lui demander d’utiliser sa carte bancaire contre un remboursement immédiat en espèces. Le taxi blésois remarque du sang sur les chaussures de son interlocuteur, entend des coups provenant de l’intérieur du coffre, observe que l’identité sur la carte professionnelle est celle d’une femme et que le véhicule a une roue crevée… Il prévient aussitôt les forces de l’ordre qui interpellent l’individu et font transporter la victime au centre hospitalier. Tous nos vœux de rétablissement à cette taxi de Blois et encore bravo au collègue à qui elle doit une fière chandelle !

HM

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