Face au ralentissement de l’économie, Slota a décidé d’affronter la crise et favoriser la reprise par l’investissement. En améliorant l’accueil et les services proposés à ses clients locataires-gérant, artisans et futurs taxis, le célèbre loueur de taxis parisiens poursuit la mutation de son écosystème. Le point avec Stéphane Ptak, directeur d’exploitation.

Stéphane Ptak, directeur d’exploitation Slota.
Comment faire face au confinement ?
Après 4 mois d’immobilisation, nous commençons depuis juin à revoir nos clients. Afin de sortir de cette crise par le haut, nous nous sommes donné les moyens de traverser la période et favoriser la reprise de l’activité. Nous n’avons pas hésité à faire des remises et avons offert aux locataires-gérants la possibilité de pouvoir suspendre leur contrat et loyer tout en gardant le bénéfice de conserver la voiture sans contrepartie. Nous avons mis en place une communication hebdomadaire avec nos clients afin de les tenir informés dans la durée et nous avons diffusé de nombreux e-mails. Il a été difficile de satisfaire aux différentes mesures du protocole mais nous n’avons pas été attentistes. Très rapidement nos clients ont pu bénéficier du montage de la paroi de séparation et de l’affichette présentant les gestes barrières à appliquer afin qu’ils puissent se protéger et réorganiser l’exploitation de leur taxi.
Quelles perspectives tracez-vous ?
Financièrement, le bilan de la période pour Slota est négatif tout comme pour les chauffeurs, mais nous en avons profité pour accélérer les évolutions. Nous avons réorganisé et réaménagé les locaux de notre site et la réception des clients à l’atelier est encore plus pratique et opérationnelle. Bien que nous restions tributaires de l’économie réelle, des signes positifs s’affirment, comme celui du nombre de courses effectuées. La circulation et les transports ont repris, Orly a rouvert même si le trafic est maigre. Afin de soutenir le redémarrage de nos clients, nous avons décidé d’offrir le préavis de départ jusqu’au 15 juillet prochain en plus de la remise sur leur loyer. De plus, nous leur offrons la possibilité de mettre fin à leur contrat sans préavis afin qu’ils puissent reprendre sereinement leur exploitation. Les clefs de notre stratégie sont accompagnement et transparence.Quelles sont aujourd’hui vos priorités ?
La formation est un axe primordial. Hors de question de connaître une nouvelle pénurie de recrutement comme lors de la crise des VTC. L’Académie Slota a rouvert avec un enseignement articulé entre présentiel et vidéoconférences imposées par les mesures barrières. Pendant le confinement, nous nous sommes astreints à veiller à la continuité pédagogique envers nos stagiaires en reconversion professionnelle car même si l’examen était suspendu, il était impératif que les futurs chauffeurs poursuivent leur parcours vers leur nouveau métier. À la reprise, tous étaient fin prêts et je tiens à remercier l’équipe de l’Académie Slota pour son engagement ! Autre priorité, la formation continue, garante du professionnalisme des taxis et de leur qualité de service. Comme pour le contrôle technique, l’obligation de formation continue a été prorogée de 3 mois. Le déconfinement amorcé, de nombreux clients doivent aujourd’hui régulariser leur situation. Pour assurer ces stages impérativement organisés en présentiel, l’Académie Slota a réalisé un protocole d’accueil spécifique et intégré les nouvelles obligations sanitaires dans le contenu de sa formation. Une nouvelle fois, face à la crise, Slota a investi dans les leviers essentiels de l’écosystème taxi !
Propos recueillis par HM
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