VTC, veillée d’armes pour un décret

OLYMPUS DIGITAL CAMERAC’est une véritable croisade contre la désinformation qu’ont lancée les organisations professionnelles taxi pour contrer l’offensive médiatique menée par les VTC. Brochures d’informations destinées à la clientèle et à l’opinion publique en général, réponses aux sollicitations des journalistes malgré le parti pris pro-VTC qui semble avoir été adopté par de nombreuses rédactions, SMS d’appel au calme et à la vigilance… Dans l’attente de la publication du décret ministériel, les chefs d’entreprises taxi restent déterminés à défendre leurs emplois et leur métier.
Mobilisation du réseau taxi
« Rien ne remplacera jamais un vrai taxi parisien » : c’est le titre de la brochure rédigée conjointement par plusieurs organisations professionnelles taxi, parisiennes et nationales, et imprimée à 500 000 exemplaires. Distribuée aux clients, elle a pour objectif de faire passer une information claire sur la profession et le service. Depuis ce lundi, les chauffeurs désirant participer à cette campagne d’information peuvent se procurer des exemplaires dans les différents locaux des organisations signataires. Sur le terrain, la FTI 75 est allée à la rencontre des collègues et de la clientèle en organisant des distributions aux gares, aux aéroports et ainsi qu’aux stations parisiennes. De leur côté, les centraux Taxis Bleus, Taxis G7 et Alpha Taxi ont remis des exemplaires à chacun de leurs chauffeurs affiliés pour diffusion auprès des passagers ; et notre publication, ainsi que celle de notre partenaire Taxi Trafic Mag, ont été sollicitées.
Refus de toute dérogation
« C’est une bonne initiative car elle permet de rappeler à nos clients qui nous sommes, mais ce n’est pas suffisant. Il faut que la profession se donne d’autres moyens. Nous craignons le recul des pouvoirs publics à cause de la polémique suscitée par les sociétés d’applications VTC. Si le délai minimum de réservation préalable de quinze minutes est soumis à une dérogation pour les abonnés VTC, ce serait un revirement du gouvernement dans ses engagements pris en janvier dernier. Cette décision irait dans le sens contraire de celles prises par de nombreuses autorités publiques à travers le monde pour différencier les deux offres de transport. Pour exemple, au Canada, le délai de réservation qui s’applique aux équivalents des VTC (dont Uber) est de trente minutes ! Nous considérons que toute dérogation accordée à ce délai de quinze minutes reviendrait à ne rien faire du tout car, dès que l’on télécharge une application de mise en relation, on devient abonné de fait », commente Nordine Dahmane, secrétaire général de FO-UNCP.
Se préparer au pire
« Attention, un texto anonyme circule incitant à des manifestations sauvages. Une nouvelle manœuvre des VTC pour créer la confusion ? Nous attendons du gouvernement le respect de ses engagements sans dérogation et défendrons nos entreprises en cas de trahison. Restons mobilisés et vigilants pour faire valoir le service taxi et notre métier ! » informe la FTI75 dans un SMS diffusé largement dans la profession et auprès de journalistes. « L’enjeu de ce décret est pour nous très important. Sans alimenter la polémique, nous devons rester mobilisés pour réagir rapidement le cas échéant », conclut son président Ahmed Senbel.

HM

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