Paris : « Une nécessaire évolution de la commission professionnelle ? », A. Ghalfi – CFDT

OLYMPUS DIGITAL CAMERALes commissions professionnelles des taxis ont été instituées par le décret n° 86-427 du 13 mars 1986. Après presque trente ans d’activité, quels sont les points d’évolution qui vous semblent prioritaires ?
Dès leur conception, l’action des commissions professionnelles était vouée à évoluer. Pour une meilleure efficacité, les commissions doivent améliorer la représentativité des membres qui les composent et s’ouvrir aux acteurs du taxi d’aujourd’hui. Elles doivent suivre l’évolution de notre profession sans entraver son développement. Il est essentiel que les représentants de notre profession auprès des instances locales, départementales ou nationales soient mandatés celles et ceux qui gagnent leur vie grâce au taxi !
Quels sont les enjeux de leur évolution ?
Cela permettrait d’éviter les stratégies d’opposition systématique de certaines organisations professionnelles et de garantir l’intérêt général de la profession et des consommateurs. À Paris, certaines organisations professionnelles sont aujourd’hui vieillissantes et ne représentent plus les chauffeurs de taxi comme à l’époque de leur gloire.
La représentativité de nos organisations professionnelles est essentielle pour la dynamique de développement du taxi, notamment parisien. Pour exemple, si le nombre de créations d’autorisations de stationnement n’avait pas été étranglé de 1995 à 2003 par le souci de faire flamber la valeur de la licence, les VTC n’auraient sûrement pas pu connaître la même opportunité de développement. Pour mémoire, c’est seulement en 2003 que le préfet Proust a réussi, avec courage, à imposer la création de nouvelles autorisations au bénéfice des locataires et des salariés.
L’autorité de tutelle vous semble-t-elle prête à accompagner cette évolution ?
Depuis notre mobilisation de janvier dernier, la préfecture de police de Paris a constitué des groupes de travail avec les organisations professionnelles actuellement membres de la commission. Nous axerons nos échanges et réflexions sur cinq sujets : l’ouverture du doublage aux artisans, le maintien ou non de l’horodateur, la réforme des examens, le statut du locataire ainsi que l’amélioration de la représentativité syndicale. Sur chaque sujet, le sentiment partagé par la majorité des organisations professionnelles est que la tutelle est effectivement prête à accompagner les évolutions nécessaires et soutenir la dynamique de développement du taxi parisien. Mais elle comme nous bute sur l’obstruction systématique d’une minorité de plus en plus déconnectée de l’activité taxi d’aujourd’hui.

HM

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