Créé en 1954, le Groupe GGE est le distributeur et réparateur agréé officiel Mercedes-Benz et Smart. Parmi les 8 concessions du réseau situé au sud de l’Île-de-France, le site GGE Les Ulis a développé une offre dédiée aux taxis. Tandis que les conditions de transition énergétique pèsent tout autant que les conséquences économiques de la pandémie, comment choisir son véhicule ? Nos questions à Nicolas Castelao, conseiller commercial GGE Les Ulis.

Pourquoi développer un service taxi ?
Choisir le Groupe G.G.E., c’est choisir l’Excellence. Depuis 6 ans, nous avons entrepris de construire un site référent pour la profession, un métier que je connais bien car plusieurs membres de ma famille sont taxis et je suis moi-même titulaire du certificat de capacité en Essonne et dans le Val-de-Marne. Aujourd’hui, les taxis représentent 70 % de la clientèle de notre concession et bénéficient d’une offre adaptée : garantie exceptionnelle de 4 ans ou 320 000 km offerte, remise à l’achat ainsi que des forfaits de prestations sans surprise. Pendant les confinements, nous avons assuré le suivi de notre clientèle taxi grâce aux équipes du service après-vente de GGE Viry-Châtillon. Il était indispensable que nous puissions maintenir notre service auprès de ceux qui continuaient de travailler.
Comment aborder le virage écologique ?
La majorité de la gamme est disponible en hybride. La nouvelle Classe S et certains SUV sont éligibles aux conditions d’exploitation taxi. Le principal frein à l’équipement que nous rencontrons est le manque de bornes de recharge disponibles sur la voie publique. Si les pouvoirs publics veulent équilibrer dépollution de la circulation et accès à la mobilité pour tous, il va falloir immuniser les taxis. La technologie de pointe développée pour sortir de l’utilisation des carburants fossiles ne permet pas encore une utilisation aisée pour le transport individualisé de personnes. D’ailleurs, les taxis ne sont pas les seuls. Lors du renouvellement de leur parc de véhicules, la police et les pompiers ont été obligés de mixer les types de carburation afin que leurs missions ne soient pas entravées par les contraintes technologiques. Par ailleurs, nous n’en sommes plus au diesel des années 80 et les moteurs ont été développés pour satisfaire aux normes actuelles Euro 6.

Comment accélérer la relance ?
Pour les taxis, le choix du véhicule représente un investissement de 3 à 5 ans. Même s’il existe une forte curiosité pour les technologies écologiques, les modèles favoris restent la Classe E, berline ou break, et le fleuron de la marque, la « limousine » Classe S. Une trentaine de modèles de la marque sont pertinents pour le taxi, notamment le Classe V, van de référence pour le transport de personnes à mobilité réduite. En plus des obligations légales, les taxis doivent renouveler régulièrement leur véhicule afin de rester commercialement compétitifs et amortir comptablement leur investissement. Pourtant, alors que la disponibilité des véhicules en concession n’a jamais été aussi grande, les exigences administratives et financières bloquent. En 2020, les banques ont fermé les crédits et la dématérialisation des procédures de la préfecture de police de Paris freine le renouvellement, comme en témoignent les dossiers d’un certain nombre de nos clients. Partenaire de l’association Les Nouveaux Taxis Parisiens – LNTP, GGE Les Ulis soutient les Globes du taxi, un événement qui nous permettra de faire découvrir aux professionnels les nouveautés 2021, hybride essence ou diesel, AdBlue de série, filtre à particules dernière génération…
Propos recueillis par HM

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