Tesla : « un soft avant d’être un volant »

Un vent de Californie soufflerait-il sur les Hauts-de-Seine ? Après Christophe Van Lierde, président de la FNDT 92, qui, dans notre dernier numéro, testait sans complexe le fleuron hybride de Mitsubishi, l’Outlander PHEV, nous avons rencontré l’un de ses collègues, Jean-Marc Videau, qui s’est carrément offert une Tesla Model S, le must actuel des 100 % électrique !


Un choix logique
À la question « pourquoi une Tesla ? », Jean-Marc Videau nous répond sans hésiter : « Parce que c’est un véhicule atypique ! C’est d’abord un soft avant d’être un volant. Comme pour les smartphones ou les ordinateurs, le détenteur d’une Tesla bénéficie d’une évolution constante – et gratuite – de ses fonctionnalités. » À l’instar des premiers acquéreurs de véhicules au GPL ou de Toyota Prius, il y ajoute volontiers l’aspect écologique, mais également et de façon plus surprenante, la rentabilité de son investissement. En outre, il ne manque pas de souligner le point de fort de la Tesla par rapport à toutes ses concurrentes 100 % électriques : l’autonomie. « Ses capacités sont parfaitement adaptées à notre situation géographique de milieu urbain. »
Pas si cher que ça
Ceux qui pensent que ce type de véhicule est hors de prix n’ont pas forcément tort… mais ils ont tout faux ! Jean-Marc sait manier la calculette et si le prix d’achat de son Model S était au départ de 82 000 €, sa Tesla lui est finalement revenue à 62 000 € déduction faite de l’écotaxe et de la TVA. Vous me direz que c’est déjà plus cher qu’une Mercedes Classe E. Sauf que l’on oublie là un poste de dépense non négligeable chez les grands rouleurs que sont les taxis : le carburant. Au chapitre consommation et pour citer nos confrères d’Auto Plus, « urbaine : 0 l/100 km ; extra-urbaine : 0 l/100 km ; mixte : 0 l/100 km ; émission de CO2 : 0 g/km »… Ne pas oublier non plus les frais d’entretien, qui avoisinent le zéro absolu : pas de vidange, pas de changement de filtres, etc. Bref, Jean-Marc estime que les coûts d’exploitation compensent largement le prix d’achat de ce véhicule garanti 8 ans (NDLR : pour le mécanisme d’entraînement) et que les 62 000 € seront amortis en 4 ans au bout desquels vous pouvez espérer raisonnablement le revendre 35 000 €.
Attention aux chocs
Petit bémol cependant que seuls les utilisateurs réels de la Tesla S peuvent apporter, n’en déplaise aux journalistes essayeurs des magazines spécialisés. La fameuse carrosserie en aluminium craint les contacts un peu trop virils et la politique de la marque en cas de réparations est loin d’être exempte de tout reproche. Jean-Marc en a fait la douloureuse expérience après s’être fait percuter à l’arrière droit par une moto. Il se rend chez l’unique réparateur agréé Tesla à Bezons, dans le Val-d’Oise… qui lui propose un devis à 20 000 € ! Un tantinet ébouriffé par cette somme astronomique, notre taxi altoséquanais se tourne alors vers son carrossier habituel qui lui présente une note 40 fois moins élevée. Cerise – amère – sur le gâteau : apprenant l’infidélité de son client, Tesla n’a pas hésité à rappeler que le carrossier n’était pas agréé. Un type de comportement qui risque de « plomber » la marque américaine en faisant s’envoler les tarifs d’assurance et dissuader les futurs acquéreurs !

LT

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