Interview de Diane Mathé, directrice de JuriFinance
Quelles sont les conditions de financement d’une licence ? Quel statut choisir pour pouvoir exploiter sereinement son investissement ? Comment établir un business plan réaliste ? Quels sont les délais de la procédure d’acquisition ? Pour répondre aux multiples questions que vous vous posez dans votre projet d’acquisition d’une licence de taxi, nous avons demandé conseil à Diane Mathé, directrice de JuriFinance, organisme de gestion des transferts auprès de la préfecture de police de Paris, courtier en financements professionnels et expert en cession de licence de taxi à Paris.

S’informer sérieusement
Organisant tous les mois à Vincennes une réunion d’informations à destination des candidats à l’acquisition d’une licence de taxi parisien, Diane Mathé, directrice, sait de quoi elle parle : « Depuis plus de 20 ans, nous accompagnons les futurs acquéreurs dans leur projet. Tous les 15 de chaque mois, nous publions sur notre page Facebook le prix moyen des cessions de licences parisiennes enregistrées sur la période et nous affichons les dates de nos réunions d’informations aux gares et aux aéroports. Les réunions commencent généralement par un quiz qui permet de couper court aux préjugés et aux rumeurs qui circulent sur le sujet. Ensuite, je fais le point sur l’activité et ses perspectives. Il n’est pas plus cher d’investir dans une licence que de rester locataire-gérant. » Étape importante dans la carrière des chauffeurs de taxi, l’investissement dans une licence est un projet délicat car il engage le foyer du porteur de projet pendant plusieurs années.
À chacun son profil
« La façon dont le chauffeur achète sa licence a beaucoup d’incidence sur son quotidien et les débuts de son exploitation », explique Diane Mathé. « Nous conseillons nos clients en fonction de leur situation personnelle. Il n’y a pas que le crédit qui est déterminant car la rentabilité de leur entreprise dépendra de l’optimisation de leur statut et de leurs contributions sociales. L’expérience en tant que locataire-gérant permet aux chauffeurs de montrer leur façon de travailler et leurs qualités d’entrepreneur. L’état de santé, le choix du véhicule sont également des indicateurs pour l’obtention d’un prêt. Enfin, la sobriété de la vie personnelle est un indicateur clef pour les établissements bancaires car les charges du foyer et l’endettement personnel sont également étudiés », poursuit-elle.
Du prévisionnel au début d’activité
« Il faut se donner les conditions pour obtenir un bon crédit », prévient-elle. « Nous aidons nos clients à établir un budget prévisionnel. » Les questions fusent lors des réunions d’informations de JuriFinance : À quoi correspondent les frais bancaires ? Faut-il préférer un prêt professionnel classique ou un crédit-bail ? Quels sont les mécanismes d’avance de TVA ? « Pour les établissements bancaires, une durée d’amortissement sur 7 ans est d’usage. L’apport idéal se situe entre 30 et 35 000 €. Certaines banques pourront accepter un apport minimal de 25 000 € et allonger le prêt jusqu’à 8 ans ; d’autres, selon le profil de l’acquéreur, exigeront un apport supérieur. Développer son projet avec un courtier, c’est comme rencontrer 5 établissements bancaires en même temps car il a la connaissance du marché et l’expertise des exigences bancaires. Les clients de JuriFinance signent un mandat de recherche de financement assorti d’une obligation de résultat : si nous n’obtenons pas de financement, nous ne percevons pas d’honoraires !» Prochaine réunion le 14 janvier 2025, ça vous tente ? Alors, inscrivez-vous !
HM
Plus d’infos :
JuriFinance & Gestax – 35 rue Jean Moulin, 94300 Vincennes
T. 01.43.65.69.31
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