Renouvelant leur véhicules en moyenne tous les 4 ans, c’est une question que se posent de nombreux chauffeurs. Quels sont les critères à retenir pour faire le meilleur choix ? Pour quelle motorisation opter ? Fini le temps où les chauffeurs choisissaient la voiture de leurs rêves, transition écologique et rentabilité de l’activité obligent ! Sans prétendre nous substituer à nos confrères de la presse spécialisée qui délivrent régulièrement leurs analyses des modèles disponibles, nous avons recensé les questions à se poser pour choisir votre nouveau taxi. Tour d’horizon.
Le choix de la motorisation
Avant de déterminer le modèle de votre nouveau véhicule, il faudra vous interroger sur la motorisation que vous souhaitez adopter : thermique, hybride ou électrique ?
Pour mémoire :
- Le moteur thermique produit l’énergie mécanique en brûlant le carburant, essence, diesel ou GPL.
- Le moteur électrique produit l’énergie mécanique à partir d’énergie électrique fournie par une batterie ou une pile à combustible dans le cas des voitures à hydrogène.
- Le moteur hybride fonctionne en alliant un moteur électrique et un moteur thermique.
Il vous faudra choisir entre ces trois motorisations en fonction du kilométrage journalier que vous effectuez dans votre zone d’activité ainsi que de la disponibilité des bornes ou stations de recharge à proximité. Pour les taxis parisiens et de capitales régionales, la technologie qui semble s’affirmer est l’hybride, comme en témoigne le succès de la Corolla ou de la Camry de Toyota ainsi que de la Lexus ES. Ce type de véhicules détermine la carburation en fonction d’une vitesse minimale. L’inertie de freinage permet la recharge. Comme leurs congénères tout-électrique, ils sont les rois des embouteillages car moins ils vont vite, plus ils vont loin ! Quant aux électriques, leur autonomie et le maillage des bornes de recharge sont dorénavant convaincants. Pour les taxis de moyenne agglomération, l’hybride rechargeable paraît plus pertinent car malgré une consommation de carburant plus importante, c’est le conducteur qui choisit le type de motorisation qu’il utilise, ce qui pourra lui permettre de traverser la contrainte des ZFE-m. Qualité à vérifier scrupuleusement sur la fiche technique du véhicule car cette autonomie électrique peut varier selon les modèles même si les constructeurs ont fait des progrès notables ! Enfin pour les taxis ruraux, les hybrides rechargeables représentent une solution potentielle mais les atouts des moteurs thermiques ne sont pour l’instant pas encore égalés pour ces grands rouleurs. Remarquons toutefois que contrairement aux idées reçues, l’autonomie des véhicules électriques a fortement augmenté et peut désormais être une solution à retenir en milieu rural.
Basculer vers l’électrique
C’est une certitude désormais : en 2035, seules les voitures neuves sans émission à l’usage pourront être vendues en Europe. Si de nombreux chauffeurs débutent en acquérant une hybride, de plus en plus se lancent ensuite dans le tout-électrique. Il faut avouer que le maillage des bornes de recharge a énormément évolué. La France est aujourd’hui le deuxième pays le mieux équipé d’Europe en bornes de recharge électrique ! Le seuil des 100 000 bornes a été franchi en mai 2023. L’Hexagone se place ainsi derrière les Pays-Bas, mais juste devant l’Allemagne qui la devançait encore il y a quelques mois. Et le pays vise 400 000 points de recharge installés en 2030. Si le réseau de recharge s’est prodigieusement densifié, l’autonomie des voitures électriques a également considérablement augmenté ces dernières années, que ce soit par la plus grande capacité de leur batterie nécessitant des recharges moins fréquentes ou par une efficience améliorée réduisant d’autant la consommation. Parallèlement, leurs puissances de recharge ont fortement progressé, réduisant d’autant les arrêts à la pompe à électrons.










